Histoire de nos jumelages

LES JUMELAGES

        Durant les mois d' Octobre 1939 et Mai 1940, près de 1200 habitants furent évacués dans le département de la Vienne et principalement dans le Canton des Trois-Moutiers. Pour certains, ce séjour forcé ne durera que cinq mois, pour d' autres un an . Il y eut une longue attente pour ceux qui, ne voulant pas subir l' annexion nazie, décidèrent de rester en Vienne, malgré la précarité que représente la qualité de " réfugié ". Ils étaient environ 200, et pour ceux-là, l'attente dura cinq ans, voire même six pour quelques uns d' entre eux.

      Au cours de ces périodes, des liens d' amitié se tissèrent. Durant l' annexion de 1940 à 1944, la correspondance était difficile, mais après 1945, elle devint plus aisée et en plus, des petites visites se firent dans les deux sens, malgré l' absence des communications téléphoniques ou de véhicules de transport. Cependant, grâce aux liens d' amitiés entretenus par certains, les fêtes de l' Ascension de 1963 et des rencontres de football avec les habitants de Loudun et de Trois-Moutiers, les relations perdurèrent. Et cela continue etd ure encore. Il y eut par la suite des visites d' élus, des Sapeurs Pompiers, puis des anciens réfugiés.

      Un jumelage s' imposait, symboliquement d'abord en 1967, puis officialisé par une charte, en 1984, avec le Chef-Lieutenant des Trois-Moutiers et ensuite en 1986 aux autres localités ayant hébergé des gens d' umetz, à savoir : Bournand, Curcay-sur-Dive, Roiffé, Saint-Léger-de-Montbrillais et de Vézières. Tous ces déplacements réciproques ont toujours donné lieu à des accueils et des programmes de séjours, très appréciés de tous. A ce jour, les jeunes imitent leurs ainés.

      Un autre jumelage devait également se faire, d' un autre genre bien sûr, mais aussi justifié. Ceci avec la Slovénie et principalement Idrija. En effet, la localité a eu un nombre considérable d' ouvriers slovènes venus travailler dans les mines. Certains sont repartis en 1946/47, d' autres sont restés et avec leurs descendants, ils ont formé une grande association : l' A.T.S.O. ( Association des Travailleurs Slovènes d' Origine ).

      Là aussi des échanges forts variés se font entre associations et populations. Ils donnenet lieu à de belles cérémonies et à des séjours forts appéciés des participants.